Les mots Satan et Le Diable signifient généralement des choses très différentes pour différentes personnes. Dans cet article, ils sont présentés comme des personnifications de tous nos pires défauts et tendances — tout ce que nous devons éliminer de nos personnages, de la même manière que nous devons éliminer les déchets de notre corps. D’où la connexion de Satan avec les excréments. Il est également important de considérer qu’en présentant une image de tout ce qui est mal en nous-mêmes, Satan nous montre au moins positivement de quoi nous devrions évoluer. Cela fournit un pointeur inestimable dans la direction que nous devrions prendre, et donc l’idée qu’il (ou ÇA) est vraiment “L’autre extrémité de Dieu” fait de ceci un point de vue très valable.
Le fait que la méthodologie décrite dans ce document soit dérivée d’un système magique médiéval ne doit en aucun cas le discréditer. La majorité des psychothérapeutes d’aujourd’hui sont bien conscients des effets qui changent la vie des psychodramatiques pratiques lorsqu’ils ont vécus par des personnes bien préparées et sincères des faits. On ne sait pas avec certitude si le ou les auteurs originaux en étaient également conscients, même si la probabilité est qu’ils savaient vraiment bien ce qui était fait. Il y a trop d’indices suggérant cela pour supposer le contraire. Il y a aussi trop de travail dur et significatif attaché à sa pratique réelle pour quiconque n’est pas suffisamment sincère dans l’élimination et le contrôle de ses propres maux à partir de la base même de son être. Seule une âme totalement sincère serait susceptible de l’essayer en premier lieu, et une telle attitude fondamentale est un impératif absolu pour le succès de toute entreprise magique.
C’est, ou devrait être, un fait bien connu que le drame et ce que l’on appelle habituellement les saints mystères sont plus que étroitement liés. En d’autres termes, les rituels religieux et le théâtre pur étaient autrefois synonymes et restent toujours en relation étroite les uns avec les autres. Les effets psychologiques sur les êtres humains participant à l’une ou l’autre activité sont normalement compris par les spécialistes concernés, et l’un ou l’autre peut bien être conseillé ou prescrit comme conditionneur de conscience, selon ce qui pourrait être demandé. Peut-être pourraient-ils être décrits comme de la callisthénie de la conscience ou des exercices d’existence. Par conséquent, il est parfaitement raisonnable de considérer la psychodramatique comme étant thérapeutique en ce qui concerne le comportement humain, et les psychiatres le font tout le temps de manière majeure ou mineure. Ainsi, si nous avons vraiment l’intention de contrôler, modifier ou convertir nos impulsions maléfiques en leurs projections d’énergie opposées, un psychodrame bien conçu orienté vers cette fin particulière semble sûrement un engagement très valable.
Une fois qu’il a été vraiment dit que le diable est Dieu adoré par les méchants, et si nous promouvons tout ce qui est mal en nous-mêmes à une telle position de proéminence, cela serait en effet tout à fait exact. Nos Dieux sont tels que nous les concevons, et dans la mesure où nous permettons à de tels concepts de régir nos vies, ils deviennent nos «Au-dessus-Êtres», quelle que soit notre façon de les nommer. Par exemple, le “Sangreal Concept” indique une croyance que dans les temps anciens, une race très supérieure de personnes a pris contact avec notre planète et a réussi à se croiser avec l’Homo erectus d’alors, instillant ainsi un nouveau code génétique dans notre espèce qui s’est ensuite développée en Homo sapiens. Ce gène est responsable de notre évolution depuis, avec pour effet final de nous faire évoluer vers l’ultime que nous sommes susceptibles d’atteindre en tant que créatures du Cosmos. Puisque ceux qui sont devenus les plus avancés par cet impact initial sont devenus presque automatiquement les chefs de leurs familles et tribus, ils ont été supposés porter ce facteur de Sang Réel, ou sang royal, en eux-mêmes, et il est alors devenu à la fois leur devoir et leur privilège de le transmettre entre eux. leurs descendants. D’où toutes les légendes concernant le Saint Graal, les rois sacrés sacrificiels et toutes les autres croyances ésotériques du sang. Le fait que les chrétiens et d’autres préfèrent symboliser littéralement le sang avec du vin est purement un raffinement de la pratique religieuse. Essentiellement, il reste ce qu’il a toujours été et restera probablement: un symbole de salut que les Sang Réalistes préfèrent voir comme étant la LUMIÈRE à l’intérieur et derrière leur sang, ou cette Illumination intérieure qui est notre guide instinctif et inhérent à la vérité de nous-mêmes une fois que nous devenir assez fort pour le supporter.
L’une des choses les plus ennuyeuses et les plus irritantes qui puisse arriver aux pratiquants ésotériques au cours de leur vie est d’être accusé à tort de «satanisme», généralement par des chrétiens «renaissants» ou d’autres de croyances fondamentalistes. Ce que signifie exactement le satanisme pour de telles personnes n’est jamais tout à fait clair, mais cela semble être l’épithète la plus vile à laquelle ils peuvent penser. Pour eux, les satanistes adorent toutes sortes d’êtres animaliers, ont des relations sexuelles sous tous les angles et orifices, jettent du sang partout, se saturent de toutes sortes de drogues dangereuses, commettent des meurtres et des ravages dans toutes les directions, et en bref pratiquent toutes les perversion possibles imaginables (et de préférence au-delà de toute imagination). Les satanistes, en fait, sont les personnes les plus méchantes qui devraient être traitées avec antipathie et autant de persécution légale que peuvent être inventées par des chrétiens sincères, dont le Seigneur leur a conseillé d’aimer leurs ennemis et de rendre le bien pour le mal.
Il y a de fortes chances que ces ésotériques soupçonnés de satanisme tel que compris par la presse populaire ne soient rien de plus que des membres d’une certaine «foi de la nature», ou d’une organisation occulte similaire dont les coutumes et pratiques ne sont ni meilleures ni pires que celles de toute association moyenne. Ils ne sont qu’une collection d’êtres humains essayant de faire face à leur nature spirituelle du mieux qu’ils savent. Parce qu’ils font cela de manière minoritaire, ils sont une cible naturelle pour ceux qui ont des opinions opposées, qui s’associent à ce qu’on appelle habituellement «la foule».
Le concept de Satan en tant qu’anti-Dieu est très ancien et est principalement né de l’antipathie pour le genre de Dieu pieux inventé pour eux-mêmes avant d’essayer de l’infliger à autant d’humains qu’ils le pouvaient. Naturellement, les personnes antisociales et perverses avaient besoin d’un concept de Dieu tout autant que leurs frères mieux natifs, et donc ils ont finalement choisi le personnage de Satan, chef de l’opposition pour ainsi dire, pour servir de symbole à leur cause commune. Si Satan était un rebelle contre le Ciel, alors ils étaient rebelles contre ceux de la société qui réclamaient le Ciel comme récompense légitime pour leur conduite terrestre. Inimitié simple magnifiée à un niveau de vie métaphysique. L’éternel syndrome du «nous et eux».
